Vous trouverez ci-dessous toutes les caractéristiques liées au Dogue de Bordeaux : taille, caractère, histoire, poids, entretien, maladie, etc…
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Dogue de Bordeaux : Les spécificités morphologiques
Origine
France.
Groupe n° 2
Chiens de type Pinscher et Schnauzer, molossoïdes et
chiens de montagne et de bouvier suisses.
Section 2.1 : Molossoïdes de type dogue.
Type de poil
Court et fin.
Durée de vie moyenne
9 ans.
Morphologie du Dogue de Bordeaux
Cet imposant molosse présente une carrure harmonieuse et musclée. Malgré une apparence assez lourde, sa démarche est plutôt légère et coulante. Le Dogue de Bordeaux fait partie des races brachycéphales, c’est-à-dire qu’il a le museau écrasé. La tête est forte et imposante avec une mâchoire puissante. C’est un chien prognathe qui a donc les mâchoires décalées, il s’agit là d’un trait racial. On remarque des plis sur la tête et des yeux en forme d’ovale. Les oreilles sont petites, tombantes et elles doivent avec une teinte un peu plus foncée que la robe. La queue épaisse à la base doit atteindre le jarret sans aller plus loin. Elle ne doit pas s’enrouler sur le dos. Le poil est fin et doux.
Poids et taille
Femelle : De 58 à 66 cm au garrot pour 45 kg minimum.
Mâle : De 60 à 68 cm au garrot pour 50 kg minimum.
Couleur du Dogue de Bordeaux
Le Dogue de Bordeaux présente une couleur uniforme allant du fauve, à l’isabelle ou à l’acajou. Des taches blanches sont acceptées au poitrail et aux bouts des pattes. Il peut également avoir un masque noir ou marron sur la gueule.
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Dogue de Bordeaux : Origine, caractère, éducation et santé
Le Dogue de Bordeaux est probablement la plus ancienne race de chiens français. Ce chien serait arrivé en France durant l’Antiquité. Un peuple venu d’Iran ramena de leur voyage un chien robuste et fort qui avait pour mission la protection des biens et des gens. Plus tard, on retrouvait plusieurs types de chiens en fonction des régions : le Toulousain, le Bordelais et le Parisien, avant l’harmonisation de la race pour obtenir le Dogue de Bordeaux d’aujourd’hui. Il fut utilisé pour la chasse, pour la garde et la protection mais également pour les combats. La race fut reconnue en 1954 par la FCI (fédération cynologique internationale).
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Utilité
Cette race trouve son utilité dans la protection. Il a ainsi pour mission de dissuader les intrus, sans montrer de réelle agressivité, sa carrure de molosse suffit à impressionner. De l’Antiquité à notre époque, il eut de nombreux rôles : chien de boucher, chien de garde et de protection, chien de guerre, chien de combat.
Caractère du Dogue de Bordeaux
C’est un chien au fort tempérament, il a hérité ce trait de caractère de ses ancêtres qui étaient des combattants. Il se méfiera des étrangers naturellement, sans toutefois montrer d’agressivité. Le Dogue de Bordeaux est également d’humeur égale et calme. Il aime sa famille plus que tout et il aura à cœur de la protéger.
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Éducation
Ce chien puissant et protecteur devra vivre une socialisation précoce et constante durant toute sa jeunesse afin qu’il soit équilibré à l’âge adulte. Il sera également essentiel de lui apprendre la marche en laisse, dans le but qu’il ne tire pas.
Entente avec les enfants
Le Dogue de Bordeaux est proche des siens, par conséquent il a tendance à les protéger facilement. Il gardera donc toujours un œil sur les enfants. Cependant, il se montrera plutôt placide et calme. Jouer avec les enfants ne fait pas partie de ses occupations favorites.
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Toilettage ou entretien
Le pelage du Dogue de Bordeaux est simple à entretenir puisqu’un brossage de temps à autre suffit. Cependant, un soin plus prononcé est nécessaire pour ses oreilles, ses yeux et les plis de sa peau. Ces zones devront être nettoyées très régulièrement afin d’éviter toute infection.
Problèmes de santé
Les chiens brachycéphales sont sensibles à la chaleur, il est donc recommandé de les laisser au frais lorsque les températures sont très hautes. Malgré sa carrure imposante et robuste, le Dogue de Bordeaux est sensible à certaines maladies :
– Dysplasie de la hanche et du coude.
– Epilepsie essentielle.
– Problèmes oculaires (entropion, ectropion).
– Problèmes cardiaques (cardiomyopathie dilatée).
– Hyperkératose héréditaire des coussinets.
Écrit par Romy Crétiaux éducatrice-comportementaliste canin chez L’Essentiel canin.
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